🔥 L’essentiel - Les causes principales des décès nocturnes (ou le fait de mourir dans son sommeil)
Les études montrent que plusieurs conditions médicales peuvent mener à un décès pendant le sommeil. Les chiffres clés sont :
- 90 % des décès nocturnes soudains sont causés par un arrêt cardiaque.
- Les maladies cardiovasculaires et pulmonaires sont les facteurs de risque majeurs.
- Les personnes souffrant de maladies coronariennes ou de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont particulièrement vulnérables.
- Les personnes souffrant de dysautonomie familiale.
- Près d’un quart des décès par maladie cardiovasculaire se produisent la nuit.
- Les causes moins fréquentes, mais existantes des décès nocturnes : accidents vasculaires cérébraux, crises d’épilepsie, surdoses de sédatifs et intoxications au monoxyde de carbone.
Comment réduire les risques de mort dans son sommeil ? Conseils pour prévenir la mort subite nocturne
Selon Sumeet Chugh, directeur médical du Heart Rhythm Center du Cedars-Sinai (Californie, États-Unis), l’arrêt cardiaque est responsable de la majorité des décès soudains et inattendus pendant la nuit. Pour diminuer les risques de décès pendant le sommeil, des mesures préventives doivent donc être adoptées.
Tout d’abord, il est essentiel que les personnes à risque, notamment celles souffrant de maladies cardiovasculaires ou pulmonaires, consultent régulièrement leur médecin. Une surveillance médicale régulière permet de détecter et de traiter les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent critiques. Aussi, bien que les études ne s’accordent pas sur une prévalence à la mort subite et inattendue pendant le sommeil (MSINS), les personnes sujettes à l’apnée du sommeil doivent s’assurer de suivre leur traitement.
Il convient également d’adopter un mode de vie sain à savoir : une alimentation équilibrée, combinée à un exercice physique régulier et à un sommeil suffisamment réparateur. Ces trois piliers sont indispensables dans le maintien d’une bonne santé. Notez que ces habitudes sont susceptibles de réduire les risques de développer des maladies chroniques qui augmentent la probabilité de décès pendant le sommeil.
En cas de problème de sommeil, contrôlez votre consommation de sédatifs, notamment chimiques. La prise de somnifères et autres médicaments pour dormir comme le Seresta 50 mg, le Temesta ou encore le Lexomil doit rester occasionnelle.
Mourir dans son sommeil : implications pour la recherche et la santé publique
La prévalence de la mort subite pendant le sommeil a des implications importantes pour la recherche médicale et la santé publique. Le développement de traitements plus efficaces pour ces maladies est également nécessaire. Des progrès dans les soins médicaux peuvent réduire le nombre de décès pendant le sommeil en permettant une gestion plus précise et plus proactive des conditions de santé sous-jacentes des patients plus vulnérables. Enfin, la sensibilisation et l’éducation sur les risques et les symptômes de la mort subite nocturne semblent indispensables.
FAQ - Questions fréquentes sur la Mort Subite pendant le Sommeil
L'apnée du sommeil peut-elle causer une mort subite nocturne ?
D'après l'étude publiée dans CHEST Journal, il existe un lien entre l'apnée du sommeil non traitée et les risques cardiovasculaires nocturnes. Le suivi du traitement du SAHOS prescrit est essentiel.
Est-ce qu'on peut mourir du manque de sommeil ?
La mort par manque de sommeil ne survient pas directement chez l'humain. Cependant, les effets du manque de sommeil à long terme ne sont pas négligeable sur la santé. Des conséquences graves qui susceptibles de réduire l'espérance de vie.
Quels dispositifs médicaux peuvent prévenir la mort subite nocturne ?
Plusieurs dispositifs prescrits et suivis par un professionnel de santé peuvent aider à la prévention de ma mort subite pendant le sommeil. Il existe des :
- Moniteurs cardiaques portables ;
- Appareils de PPC pour l'apnée du sommeil ;
- Défibrillateurs implantables (pour les patients à haut risque) ;
- Systèmes de surveillance du sommeil connectés.
Les somnifères augmentent-ils le risque de mort subite nocturne ?
La prise régulière de somnifères, particulièrement à forte dose, peut augmenter les risques de dépression respiratoire nocturne, de complications cardiovasculaires et d'interactions médicamenteuses dangereuses.
Existe-t-il des facteurs génétiques augmentant le risque de mourir dans son sommeil ?
Oui, certaines conditions génétiques augmentent le risque :
- Le syndrome du QT long (trouble du rythme cardiaque héréditaire) ;
- La dysautonomie familiale ;
- La cardiomyopathie hypertrophique.
Un dépistage génétique est recommandé si des antécédents familiaux existent.
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